Le gouvernement a «payé une rançon» aux contrôleurs aériens afin d'obtenir de leur syndicat majoritaire une «trêve» jusqu'aux Jeux olympiques de 2024, a déclaré ce jeudi sur CNEWS le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand. Selon lui, il faut s'attendre à «la même chose à la RATP (...) et à la SNCF».
Des fonds pour lever la fronde ? C'est en tout cas ce qu'a laissé entendre ce jeudi 14 septembre sur CNEWS le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand, interrogé au sujet de la «trève olympique» annoncée par le principal syndicat de contrôleurs aériens après plusieurs entrevues avec Clément Beaune.
«On ne sait pas ce qui a été dit et je vais vous dire une chose : il a payé une rançon», a-t-il blâmé, avant d'exiger du ministre des Transports de la transparence «dans cet accord qui aujourd'hui est totalement secret».
Selon lui, d'autres syndicats sont également en train «de se préparer pour, à la veille des Jeux, demander un maximum d'avancées pour eux».
«Dans les mois qui viennent, ce qui s'est passé avec les contrôleurs aériens se passera pour la RATP, pour la SNCF et on va essayer de nous dire : "si vous voulez que les JO se passent bien, il va falloir payer cette rançon"», a-t-il prédit, défendant ainsi le principe d'une loi sur le «service garanti».