La taxe foncière s’apprête à bondir de 52% à Paris en fin d’année 2023, suscitant la colère et l’incompréhension pour les propriétaires parisiens, après la promesse de campagne faite par Anne Hidalgo en 2020, selon laquelle il n'y aurait «aucune augmentation d'impôts».
Des Parisiens en colère. C'est le sentiment général qui règne dans la capitale, après l'annonce de la très forte hausse de la taxe foncière qui devrait se produire en fin d'année 2023, à hauteur de +52%. En effet, pendant sa campagne de 2020, la maire de Paris, Anne Hidalgo, avait promis de ne pas augmenter les impôts pour les propriétaires parisiens. Une promesse non-tenue qui se justifie, selon elle, par la conjoncture actuelle qui frappe la ville.
Des parisiens excédés
«Je trouve cela inacceptable, c'est une augmentation qui arrive d'un coup, j'aurais préféré avoir des hausses plus faibles mais progressives, là c'est très violent», déplore un Parisien. «Elle ne dit pas la vérité et elle n'est plus à sa place, il faudrait qu'elle quitte la ville de Paris», estime une Parisienne.
«Il y a beaucoup de choses qu'elle ne fait pas et qu'elle ne fera pas, et je souhaite une chose c'est qu'elle ne se représente pas», a pour sa part avancé une autre parisienne au micro de CNEWS.
Face au torrent de critiques, la maire de Paris s'est défendue en expliquant que «le dérèglement climatique, la crise énergétique, et l'inflation» touchent toutes les villes, et que «l'État refuse d'être à leur côté». Dès lors «pour garder les services publics et accélérer la transformation écologique, nous n'avons d'autre choix que d'augmenter la taxe foncière», a-t-elle expliqué.