En déplacement à la Braderie de Lille ce samedi, Gérald Darmanin a répondu aux questions des médias. Sur le sujet d'une éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2027, le ministre de l'Intérieur a semblé souffler le chaud et le froid.
En déplacement à Lille à l'occasion de sa célèbre Braderie ce samedi, Gérald Darmanin a répondu aux questions des journalistes sur place. Interrogé sur une possible candidature à l'élection présidentielle de 2027, le ministre de l'Intérieur est resté quelque peu évasif, semblant peser chaque mot : «C'est très difficile d'être candidat puis président de la République [...] Je pense qu'avant d'être candidat à la présidence de la République, il faut beaucoup réfléchir sur soi-même et se rendre compte qu'on est avec la nation», a déclaré l'actuel ministre de l'Intérieur.
«Non (sur sa réflexion pour une candidature), moi, je suis en train d'être ministre de l'Intérieur, c'est un métier très difficile car il faut aider les Français à être plus en sécurité. J'ai compris les exigences qu'avaient les Françaises et les Français qui sont les mêmes que celles du président de la République et donc j'y travaille matin, midi, soir et nuit», a-t-il ajouté. Ce n'est pas la première fois que Gérald Darmanin botte en touche sur une possible candidature.
Outre ses ambitions politiques, le patron de la place Beauvau a par ailleurs été interrogé sur l'abaya, sujet chaud de cette rentrée scolaire. A ce propos, pour Gérald Darmanin, «le président de la République et le ministre de l'Éducation nationale ont eu parfaitement raison d'interdire les vêtements religieux et provocateurs au sein de l'école publique. L'école publique, c'est un sanctuaire qui doit être un lieu de neutralité politique et religieuse», a-t-il martelé.