En déplacement ce jeudi à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), commune lourdement touchée par les violences urbaines de début juillet, Olivier Véran a assuré que le gouvernement mettait tout en oeuvre pour que les auteurs des faits «soient mis à contribution».
Fermeté. Tel est le mot d’ordre affiché par Olivier Véran ce jeudi 31 août à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne). En visite dans une école maternelle incendiée lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, le porte-parole du gouvernement est revenu sur les dégâts matériels occasionnés par celles-ci.
«Ici, cette école municipale, elle est assurée. Donc les assurances devraient prendre en charge environ 90% des réparations». Pour le reste, il affirmé que «chacun prendrait sa part», et de ce fait, que les casseurs devraient aussi mettre la main à la poche.
«Nous faisons tout pour que ceux qui ont brûlé, cassé, soient mis à contribution», a-t-il déclaré.
Pour rappel, les dégradations liées aux violences urbaines ont coûté 650 millions aux assureurs, selon la fédération professionnelle.