«J’ai le sentiment qu’on est plus sévère avec un policier qui a commis un acte répréhensible qu’avec un délinquant», a déclaré Robert Ménard ce lundi 31 juillet sur CNEWS. Le maire de Béziers (Hérault) a dit comprendre la mise à l'arrêt du commissariat de sa ville, qui trouve notamment son origine dans la grogne des policiers en cours.
Il a une nouvelle fois fait preuve de franc-parler. Alors qu'il n’y avait aucun policier de la police nationale en patrouille dans les rues de Béziers samedi soir, Robert Ménard a été invité à réagir, ce lundi 31 juillet sur CNEWS.
Le maire de Béziers (Hérault) a dit comprendre la situation et a notamment indiqué avoir «le sentiment qu’on est plus sévère avec un policier qui a commis un acte répréhensible qu’avec un délinquant». La mise à l'arrêt du commissariat de sa ville ayant été décidée par les agents pour dénoncer le manque d'effectif mais s'inscrivant aussi dans la fronde des policiers en cours.
Comme nombre d'agents à travers le pays, la majorité des policiers du commissariat de Béziers se sont en effet mis en arrêt maladie afin d'apporter aussi leur soutien à leur collègue marseillais accusé de violences volontaires sur un jeune en marge des récentes émeutes et placé en détention provisoire.