Trois personnes seront jugées ce mercredi 19 juillet au tribunal judiciaire de Rennes (Ille-et-Vilaine) pour avoir diffusé sur les réseaux sociaux l'agonie d'un homme tué à la machette en mai dernier.
Un geste horrible. Trois jeunes personnes vont passer devant le tribunal judiciaire de Rennes (Ille-et-Vilaine) ce mercredi 19 juillet, pour avoir filmé et partagé une vidéo d'un homme agonisant, gisant dans son sang après avoir été attaqué à la machette dans la même ville le 29 mai dernier.
La victime, un homme de 26 ans né au Sénégal, avait reçu plusieurs coups, et malgré l'intervention rapide d'une personne sans domicile fixe, elle était décédée devant l'entrée de la station de métro Henri-Fréville après avoir été attaquée, rappelle Actu Rennes.
Dès lors, une enquête pour meurtre avait été ouverte et confiée aux mains de la direction territoriale de la police judiciaire de Rennes.
Des jeunes devant le juge
Les trois personnes jugées ce mercredi pour avoir filmé et posté sur les réseaux sociaux les souffrances de la victime sont deux jeunes femmes, l'une née en 2004 sans antécédent judiciaire, une autre née en 2001 et elle aussi inconnue des services de police ou de justice, ainsi qu'un jeune homme né 2003, connu des services judiciaires.
Le procureur de la République Philippe Astruc avait d'ailleurs confirmé le placement en garde à vue de la suspecte née en 2004, soupçonné d'avoir capturé les images, partagées par les deux autres suspects sur les réseaux sociaux, faisant de ces images monstrueuses un contenu viral en peu de temps.
Selon la loi française, l'enregistrement d'images d'actes de barbarie ou de violence, ainsi que leur diffusion est passible d'une peine de cinq ans de prison, et d'une amende financière à hauteur de 75.000 euros d'amende.