Après la première phase d’admission de Parcoursup, 77.000 candidats se trouvent sans affectation. Ils pourront toutefois compter sur une seconde phase pour trouver un établissement d’enseignement supérieur.
Les résultats du baccalauréat publiés, les bacheliers peuvent désormais se concentrer sur leur rentrée dans l’enseignement supérieur. À l’issue de la phase principale de Parcoursup, la plate-forme d’accès à l’enseignement supérieur, «plus de 9 lycéens sur 10 ont déjà obtenu, comme en 2022, au moins une réponse à leurs vœux de poursuite d’études supérieures», selon un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur.
Toutefois, comme chaque année, tous les candidats n’obtiennent pas une réponse du premier coup. Au total, 77.647 candidats n'avaient pas d'offre d'affectation ce dimanche, contre 94.000 l’année dernière à la même période.
Ces candidats pourront compter sur la phase d’admission complémentaire, qui leur permet de formuler jusqu’à 10 nouveaux vœux dans les formations où il reste des places, en les classant par ordre de préférence. «À ce jour, plus de 6.300 formations proposent encore plus de 100.000 places vacantes (hors apprentissage)», a indiqué le ministère. L'année dernière, 74.000 candidats avaient reçu au moins une nouvelle proposition lors de la phase complémentaire.
Cette nouvelle phase d’admission s’est ouverte le 15 juin et doit se terminer le 14 septembre.
Une Phase d'admission plus rapide
Par ailleurs, depuis le 1er juillet, les candidats ont aussi la possibilité de saisir la commission d'accès à l'enseignement supérieur (CAES) de leur académie, pour les aider à trouver une formation correspondant à leur projet. Selon le ministère, «3.962 bacheliers ont déjà sollicité l’accompagnement de la CAES de leur académie».
Sylvie Retailleau, la ministre de l’Enseignement supérieur, se targue de nettes améliorations dans le système Parcoursup, notamment la diminution du temps de réponse : «Cette année, nous avons terminé ce processus le 7 juillet, donc 37 jours après l’ouverture, avec chaque matin une réattribution des places vacantes. En 2018, on était à 108 jours. C’est une grosse évolution et cela permet une meilleure organisation du point de vue des étudiants et des établissements», a-t-elle avancé dans une interview au Parisien.
Elle a toutefois reconnu que des améliorations pouvaient encore être engagées : «Nous réfléchissons à ce que l’information sur la motivation des refus soit plus explicite dès l’année prochaine. Cela pourrait se faire sous la forme de pré-réponses à cocher par l’école, s’il s’agit de notes insuffisantes, de la capacité d’accueil déjà atteinte… C’est la prochaine étape», a-t-elle annoncé.