La nuit de ce mardi 4 au mercredi 5 juillet a été la plus calme depuis le début des émeutes consécutives à la mort du jeune Nahel. Le ministère de l'Intérieur a annoncé un bilan de 16 interpellations et huit bâtiments dégradés sur l'ensemble du territoire.
Les violences s'atténuent de jour en jour en France. Selon un bilan du ministère de l'Intérieur, seulement 16 personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre la nuit dernière, tandis qu'on recense huit bâtiments dégradés ou incendiés. C'est la nuit la plus calme depuis une semaine, date de la mort du jeune Nahel à Nanterre (Hauts-de-Seine).
#ViolencesUrbaines | Le bilan provisoire de la nuit dernière pic.twitter.com/LTGDYRaTJL
— Ministère de l'Intérieur et des Outre-mer (@Interieur_Gouv) July 5, 2023
Dans le détail, sept personnes ont été arrêtées par la police sur Paris et sa proche banlieue. Dans le même temps, le ministère a décompté 202 incendies sur la voie publique, 159 véhicules incendiés et quatre attaques sur des infrastructures de la gendarmerie, ainsi que de la police nationale et municipale.
Le dispositif policier a été similaire aux précédentes nuits, avec 45.000 policiers et gendarmes mobilisés toute la nuit sur l'ensemble des territoires. De même, aucun blessé n'est à déplorer de leur côté pour cette nuit.
Depuis plusieurs jours, le cycle de la violence urbaine semble s'être stoppé. L'omniprésence des forces de l'ordre et la réponse pénale extrêmement ferme commencent à porter leur fruit dans un objectif de dissuasion. De même, des policiers ont expliqué que des dealers avaient «demandé aux émeutiers de cesser les violences pour pouvoir reprendre le trafic de drogue».
Si l'on prend un bilan plus global, le gouvernement a comptabilité plus de 12.000 incendies de poubelles et 6.000 incendies de voiture. Côté interpellations, la barre des 3.500 personnes vient d'être franchie cette nuit. Près de 400 personnes ont été incarcérées après des jugements en comparution immédiate.