Deux agents de Brigade Anti-Criminalité de la Police nationale ont été touchés par des projectiles de type plomb ce samedi 1er juillet au soir lors des émeutes à Paris après la mort de Nahel à Nanterre, a-t-on appris de source policière.
Un niveau de violence élevé. Alors qu’une cinquième nuit d’émeutes a eu lieu en France ce samedi 1er juillet après la mort de Nahel, 17 ans, mardi dernier, deux policiers de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) ont été visés par des tirs, a appris CNEWS de source policière.
La scène s’est déroulée rue du disque, dans le 13e arrondissement de Paris. Les deux agents, en surveillance, ont entendu des détonations à partir de la Tour Squaw Valley, dans le quartier des Olympiades.
Ils ont été, tous deux, visés par des projectiles de type plomb. Alors que le premier a été protégé par son gilet pare-balles, le second a été touché à l’abdomen, une partie non protégée étant donné qu’elle est située au-dessous du gilet pare-balles. Il a alors été transporté à l’hôpital et a porté plainte.
Une enquête a été ouverte.
Une scène similaire à Nîmes
Le même soir, un policier de la BAC a été visé par un tir d’arme à feu à Nîmes (Gard). Il a été protégé par son gilet pare-balles, a annoncé ce dimanche la procureure Cécile Gensac dans un communiqué confirmant l’ouverture d’une enquête pour tentative d’assassinat. Celle-ci a été confiée à la police judiciaire (PJ).
Après Nimes et une ogive 9mm stoppée par le gilet pare-balles, cette nuit des policiers de Paris13eme victimes de tirs.
Ces tentatives d’assassinat ne laissent pas penser que les émeutes sont moins intenses car - de matériel cassé. Les émeutiers sont juste + déterminés à tuer. pic.twitter.com/WOmWZCCs5I— Linda Kebbab (@LindaKebbab) July 2, 2023
«Le port du gilet pare-balles a permis d'éviter que le policier victime ne soit grièvement blessé par le projectile l'ayant atteint. Une radiographie a permis de confirmer la présence d'une munition dans le gilet pare-balles» dont le calibre reste à déterminer, explique la procureure de la République de Nîmes.
Pour rappel, selon un dernier bilan du ministère de l’Intérieur, 719 personnes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche et 45 policiers et gendarmes ont été blessés, contre 79 la nuit précédente.