La Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service National Universel, Sarah El Haïry, était l'invitée de CNEWS ce vendredi 16 juin. Elle s'est notamment exprimée sur les prières musulmanes effectuées par des élèves dans les cours de récréations de certaines écoles à Nice.
C'est la polémique qui secoue l'Education nationale depuis quelques jours. Des prières musulmanes ont été improvisées par des élèves de CM1 et CM2, dans les cours de récréation de certaines écoles de Nice (Alpes-Maritimes). L'inspecteur académique de Nice avait informé, ce mercredi, le maire de la ville, Christian Estrosi, de la tenue de ces prières et des minutes de silence organisées, en mémoire du phophète Mahomet.
Le maire n'a pas tardé a réagir, via un tweet posté ce jeudi :
Prières musulmanes dans la cour par des élèves de CM1 et CM2, minute de silence pour Mahomet : l’inspecteur d’@AcademieNice m’a informé de faits extrêmement graves dans plusieurs écoles primaires de #Nice06.
J’ai immédiatement saisi @Elisabeth_Borne et le @prefet06. pic.twitter.com/h0Ir3OJhcl— Christian Estrosi (@cestrosi) June 15, 2023
Ce vendredi, c'est au tour du ministre de l'Éducation Nationale, Pap Ndiaye, de réagir sur Twitter, face à ces prières improvisées :
Les faits qui se sont passés dans 3 écoles primaires de Nice sont intolérables. Je mobilise immédiatement les équipes valeurs de la République.
En lien avec @cestrosi, le Gouvernement prend toutes les mesures nécessaires pour faire respecter la laïcité dans nos écoles. https://t.co/RTUUpKMR5P— Pap Ndiaye (@PapNdiaye) June 16, 2023
Le ministre, ainsi que le maire de la ville, ont également ajouté que les enseignants comme les personnels municipaux bénéficieront d'une formation commune en plus de celles qu'ils reçoivent sur la laïcité et les valeurs de la République.
«L’école est un sanctuaire, aucune expression religieuse n’y a sa place»
Invitée dans La Matinale de CNEWS ce vendredi matin, la Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et au SNU, Sarah El Haïry, a également répondu à la polémique.
Elle a été ferme sur la tenue de ces prières dans le milieu scolaire, affirmant que l'école est un sanctuaire et qu'aucune expression religieuse n'y a sa place.»
Les parents des élèves concernés ont fait l’objet d’une convocation par les directeurs des établissements et une enquête de l’Inspection générale a été ouverte.