Le maire de Nice, Christian Estrosi, a dénoncé ce jeudi 15 juin des «tentatives d’intrusion du religieux» dans plusieurs écoles primaires de la ville. Des prières musulmanes dans des cours de récréation par des élèves de CM1 et CM2 et une minute de silence pour Mahomet ont été constatées et signalées.
Ce jeudi 15 juin, le maire de Nice, Christian Estrosi, a saisi la Première ministre Elisabeth Borne et le préfet des Alpes-Maritimes à la suite de «tentatives d’intrusion du religieux» constatées dans plusieurs écoles primaires de la villes. Parmi ces faits figurent notamment des prières musulmanes dans des cours de récréation par des élèves de CM1 et CM2 ainsi qu’une minute de silence observée à la mémoire du prophète Mahomet.
«Ces situations inacceptables se seraient également déroulées au sein d’établissements du second degré (…) Nous ne devons rien laisser passer. La République laïque que nous défendons et en laquelle nous croyons est notre rempart collectif contre l’obscurantisme religieux qui tente de nous déstabiliser», a écrit Christian Estrosi.
Prières musulmanes dans la cour par des élèves de CM1 et CM2, minute de silence pour Mahomet : l’inspecteur d’@AcademieNice m’a informé de faits extrêmement graves dans plusieurs écoles primaires de #Nice06.
J’ai immédiatement saisi @Elisabeth_Borne et le @prefet06. pic.twitter.com/h0Ir3OJhcl— Christian Estrosi (@cestrosi) June 15, 2023
«À l’heure où des familles parties faire le djihad en Syrie commencent à revenir en France et où certains de leurs enfants sont de nouveau scolarisés dans nos établissements, il me paraît essentiel d‘être extrêmement prudents et vigilants en la matière», a-t-il ajouté indiquant l’organisation d’une «réunion avec l’ensemble des services concernés afin de mettre en place un plan d’action pour mettre en terme à cette dérive».
Le maire de Nice a également demandé à la Première ministre de «renforcer l’action de l’État pour que ces attaques contre la laïcité soient fermement combattues et qu’une grande campagne de prévention et de lutte contre la radicalisation permettent aux personnels de l’Éducation nationale d’être mieux formés, comme nous le faisons à Nice, à nos enfants d’être mieux protégés».