L’ancien footballeur professionnel Anthony Le Tallec, notamment passé par Liverpool, Le Mans ou encore Valenciennes, était présent à proximité de l’attaque au couteau survenue ce jeudi 8 juin à Annecy (Haute-Savoie).
Un geste effroyable. Ce jeudi 8 juin, six personnes ont été blessées, dont trois gravement, après une attaque au couteau survenue dans un parc du secteur du Pâquier, dans la commune d’Annecy. Quelques heures après l’incident, les premiers témoignages affluent, dont celui d’Anthony Le Tallec.
L’ancien footballeur, qui a évolué au Havre, à Liverpool ou encore à Orléans, où il y a achevé sa carrière en 2019, était présent à proximité des lieux. Le retraité des terrains effectuait un jogging au bord du lac d’Annecy quand l’assaillant s’en est pris aux enfants présents sur les lieux.
«Il est en train de poignarder tout le monde !»
«Je courais au bord du lac, et tout d’un coup, je vois des dizaines de personnes qui courent dans le sens contraire de moi. Je demande ce qu’il se passe et il y a une maman qui me dit "courez, courez, il y a quelqu’un qui poignarde tout le monde, tout au long du lac il a poignardé des enfants, courez, courez". Je suis un peu surpris, et je vois effectivement le mec qui arrive en face de moi», a-t-il expliqué dans une story sur Instagram.
D’après son témoignage sur les réseaux sociaux, les policiers ont tenté d’arrêter l’individu, qui s’en est ensuite pris à des personnes âgées. «Il arrive vers moi donc je m'écarte un peu et il fonce tout droit sur des papys et mamies. Il poignarde une fois le papy, les flics derrière n’arrivent pas à l'attraper et moi je leur dis mais "tirez-lui dessus, tuez-le, il est en train de poignarder tout le monde"», a précisé Anthony Le Tallec.
La classe politique dépêchée sur place
Selon l'entraîneur des moins de 17 ans du club d'Annecy, les forces de l’ordre ont fini par maîtriser l’assaillant en utilisant leurs armes. Une intervention que l’ancien footballeur de 38 ans a qualifié de lente. «Les flics, la lenteur de déclencher quelque chose. Le mec a eu le temps de poignarder deux fois le papi. C'est fou de voir ça à Annecy !», a-t-il déclaré.
Face à ce drame, la Première ministre Elisabeth Borne et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin se sont rendus sur les lieux de l’incident.