Le parquet de Paris a indiqué, mardi 4 avril, que l’enquête ouverte en mai 2022 à l’encontre de la secrétaire d'Etat Chrysoula Zacharopoulou, pour des accusations de violences gynécologiques, a été classée sans suite.
La justice s’est prononcée après plusieurs mois d’enquête. Ce mardi 4 avril, le parquet de Paris a annoncé que l’enquête pour viols et violences gynécologiques visant la secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, a été classée sans suite.
Cette enquête, ouverte en mai 2022 après le dépôt de deux plaintes, a été classée en fin mars pour infraction insuffisamment caractérisée, a précisé le parquet.
Les deux plaintes visant la secrétaire d’État évoquaient des gestes imposés à des patientes lorsqu’elle exerçait comme gynécologue. Une troisième plainte avait ensuite été déposée en juin 2022 pour violences sans incapacité de travail par personne chargée d'une mission de service public.
Après l'annonce de l'ouverture d'une enquête la visant, la secrétaire d'État avait rejeté les accusations, les jugeant «inacceptables et révoltantes». L’avocat de Chrysoula Zacharopoulou, Maître Antonin Lévy, n’a pas fait de commentaire à l’annonce du parquet de Paris du classement sans suite de l’affaire visant sa cliente.
Entrée au Gouvernement en mai 2022 en tant que secrétaire d’État auprès de la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Chrysoula Zacharopoulou a été confirmée dans ses nouvelles fonctions lors du remaniement ministériel en juillet dernier.