Invitée de la Matinale de CNEWS ce vendredi 24 février, Linda Kebbab, déléguée nationale Unité SGP-Police, est revenue sur l’affaire Pierre Palmade.
Interrogée au sujet de l'accident grave de voitures provoqué par l'humoriste Pierre Palmade le vendredi 10 février dernier en Seine-et-Marne (77), la déléguée nationale Unité SGP-Police Linda Kebbab a expliqué ce vendredi qu'elle était favorable à un durcissement des sanctions.
En faveur de mesures plus coercitives
«Régulièrement, dans nos propos, on appelle à la mise en place de mesures un peu plus coercitives et plus répressives. Et ce, notamment pour les personnes qui portent atteinte à la vie ou qui blessent gravement des personnes», a-t-elle témoigné.
Assurant être souvent qualifiée de «réac» pour tenir ces propos, Linda Kebbab a estimé qu'aujourd'hui «les gens découvrent» la réalité «parce qu'il y a une famille à laquelle on peut tous s'identifier».
«Les gens s'identifient tous à cette famille parce que l'histoire est relatée du fait de l'identité de l'auteur présumé, mais c'est malheureusement l'histoire de 700 personnes qui perdent la vie tous les ans», a-t-elle ainsi lancé, rappelant que les coupables étaient souvent «très peu sanctionnés derrière» et faisaient «très peu de détention provisoire».
où sont les passagers de Pierre Palmade ?
Selon la syndicaliste, «d'autres choses» peuvent également «choquer dans cette enquête». Et de poser la question : «je m'interroge sur le devenir des deux passagers de Pierre Palmade : que deviennent-ils ? Pourquoi ont-ils été libérés ?».
«Je rappelle que l'un des deux est sans-papier, que visiblement il y a eu une non-assistance à personne en danger. Ces personnes sont rentrées chez Pierre Palmade, ont pris une douche, sont reparties en avertissant les deux autres personnes présentes chez l'humoriste, et aujourd'hui, ne sont même pas mises en examen», s'est-elle insurgée.