A deux jours d’une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé ce mardi 14 février aux compagnies aériennes d’annuler préventivement 30 % de leurs vols à l’aéroport de Paris-Orly.
Des perturbations à prévoir dans le ciel. Sur demande de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), les compagnies aériennes doivent renoncer préventivement à 30 % de leurs vols jeudi 16 février à l’aéroport de Paris-Orly sur fond de mobilisation des contrôleurs aériens contre la réforme des retraites.
Et l’aéroport francilien ne sera pas le seul à connaître des perturbations. La DGAC a également demandé aux aéroports de Toulouse, Marseille, Lyon, Montpellier et Nantes d’annuler 20 % de leurs vols. C'est la première fois depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites que d'autres aéroports qu'Orly sont touchés par ces demandes d'«abattements».
Lors des trois premières journées de mobilisation, la DGAC avait requis l'annulation de 20 % des mouvements d’avions à Paris-Orly.
Samedi dernier, aucune mesure préalable n’avait été prise mais des contrôleurs avaient cessé le travail, provoquant une certaine pagaille. La DGAC avait dû annuler un vol sur deux à Orly le samedi après-midi, tandis que l'aéroport de Toulouse avait fermé en soirée, prenant de court les compagnies et de nombreux passagers. Ce, alors que les syndicats n’avaient pas appelé à la grève.
Pour ce jeudi, un préavis de grève a bien «été relayé par plusieurs syndicats représentatifs des contrôleurs aériens», selon la DGAC.
Malgré ces mesures préventives, la Direction générale de l’aviation civile prévient les passagers que des perturbations et des retards restent à prévoir, et invite ceux qui le peuvent à reporter leur voyage, et dans une moindre mesure «à s’informer auprès de leur compagnie aérienne».