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Retraites : Jean-Luc Mélenchon dénonce un «obscurantisme» néolibéral

Jean-Luc Mélenchon a inauguré son institut La Boétie ce dimanche Jean-Luc Mélenchon a inauguré son institut La Boétie ce dimanche [ALAIN JOCARD / AFP]

Ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon le leader de la France insoumise a inauguré son institut La Boétie, une fondation de réflexion, et a dénoncé «l’obscurantisme» néolibéral de la réforme des retraites du gouvernement.

Désormais sans mandat, mais pas pour autant en dehors de la vie politique, Jean-Luc Mélenchon a inauguré ce dimanche son institut La Boétie, une fondation de recherche et de réflexion «entièrement au service de la pensée critique du système capitaliste». Lors de son discours, le leader de la France insoumise en a profité pour critiquer la réforme des retraites du gouvernement, qui arrive ce lundi à l’Assemblée nationale, et qu’il voit comme la trace d’un «obscurantisme» néolibéral.

«Le système dominant se nourrit de ses propres dévastations. Il doit donc être remplacé. Cela ne peut se faire sans la contribution décisive d'une pensée critique globale alternative. Notre ambition est là, a-t-il déclaré. (…) Le refus de la retraite à 64 ans, c’est le refus d’un monde. (…) Nous qui ne voulons ni de la retraite à 64 ans, ni de son monde, de cœur, de corps, d’esprit, cessons de servir, et alors nous serons libres».

À deux jours de la troisième journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites, Jean-Luc Mélenchon a vivement critiqué «l'idéologie néolibérale est un système d'idées au service d'un régime politico-économique qui réduit les êtres humains à une seule fonction : (...) être un client», et s’attend à un «grand moment d'esprit populaire» mardi 7 et samedi 11 février, dates des prochaines grèves.

Les députés insoumis, dont Jean-Luc Mélenchon reste l'une des figure de proue bien qu’il ne siège plus à l’Assemblée nationale, ont déposé près de 13.000 amendements contre la réforme des retraites.

Le gouvernement de son côté dénonce une «obstruction parlementaire» de l'opposition et notamment de la Nupes, alors que tous ces amendements doivent être étudiés dans un temps très limité. L’opposition quant à elle fustige la décision du gouvernement de faire passer la réforme par le projet de loi de finance de la Sécurité sociale, qui lui permet d’utiliser l’article 47-1 de la Constitution, qui permet d’envoyer directement le texte au Sénat si l’Assemblée ne réussit pas à voter le texte dans le délai imparti.

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