Après la deuxième mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi 31 janvier, l’intersyndicale des organisations représentatives à la RATP a appelé, ce mercredi 1er février, à de nouvelles grèves les mardi 7 et samedi 11 février.
Le mouvement se poursuit. L'intersyndicale des organisations représentatives à la RATP (composée de la CGT, FO, l’Unsa et la CFE-CGC) a appelé à nouveau, ce mercredi 1er février, à la grève les mardi 7 et samedi 11 février contre la réforme des retraites, suivant le mot d'ordre des huit principaux syndicats français, lancé mardi soir.
Dans leur communiqué, les quatre confédérations ont appelé «tous les agents de l'entreprise à poursuivre et amplifier la mobilisation par la grève et la manifestation le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme».
Après s’être félicitée de «la réussite de la mobilisation» du mardi 31 janvier, qui a réuni 2,8 millions de manifestants selon la CGT et 1,2 million selon le ministère de l’Intérieur, à l’échelle nationale «et singulièrement à la RATP», l’intersyndicale a assuré que «l’unité syndicale à la RATP est solide».
«L'élargissement du mouvement est incontestable», a-t-elle ajouté.
Un service minimum en temps de grève
Pour permettre aux Franciliens de se déplacer lors de la grève, la RATP doit assurer un service minimum, selon une loi qui date de 2007 qui permet la circulation de différents moyens de transport aux heures de pointe.
«La loi de 2007 prévoit qu’un niveau de service minimum peut être instauré en cas de grève, ou autres perturbations prévisibles, touchant les trains, les métros et les bus», explique le site vie-publique.fr, géré par la Direction de l’information légale et administrative.
Liée à Île-de-France Mobilités par un contrat, la RATP doit assurer un niveau de service d’au moins 50% pendant les heures de pointe sur l’ensemble de son réseau. «Si les effectifs présents le jour de la grève ne sont pas suffisants, elle peut faire appel à des conducteurs de réserve», indique vie-publique.fr.
Mardi, la plupart des lignes du métro parisien ont fonctionné au ralenti et une majorité d'entre elles n'étaient ouvertes qu'aux heures de pointe. Le RER a été également affecté, tandis que les tramways et autobus étaient moins touchés.