Les syndicats CGT de la Fédération Nationale des Industries Chimiques (branche pétrole) ont appelé à faire grève ce jeudi 26 janvier pour une durée de 48 heures pour protester contre la réforme des retraites voulue par le gouvernement.
Un blocage des raffineries en vue ? Alors que le gouvernement tente à tous les coups de protéger sa réforme des retraites, les voix syndicales s’élèvent à travers tout le pays, et dans tous les secteurs, pour forcer l’exécutif à faire une marche-arrière concernant son projet.
Si une mobilisation à l’échelle nationale est prévue mardi prochain, le 31 janvier, un appel à la grève de 48 heures pour ce jeudi 26 et vendredi 27 janvier a été lancé par la branche pétrole de la CGT-Fédération Nationale des Industries Chimiques (FNIC).
«Les travailleurs et travailleuses du pétrole seront présents dans la lutte et, en même temps, alertent qu’il y a une nécessité absolue pour que le rapport de forces se maintienne et s’élève, que les salariés de tous les secteurs économiques, public et privé, s’engagent dans les grèves et manifestations appelées par la CGT», a indiqué la branche pétrole du syndicat dans un communiqué.
Une nouvelle qui pourrait bien inquiéter les automobilistes, chez qui le souvenir des blocages des raffineries à l’automne dernier est encore vif. «En cas d’annonce de réquisitions, nous faisons un appel à toutes les travailleuses et travailleurs à converger vers les sites pétroliers pour défendre le droit de grève et à lutter tous ensemble», a toutefois déjà averti le syndicat.
BRANCHE PÉTROLE
RETRAITE : S’ENGAGER DANS LA LUTTE !
- Appel à la grève de 24h, le 19 janvier 2023.
- Appel à la grève de 48h, le 26 janvier 2023.
- Appel à la grève de 72h, le 6 février 2023, date à laquelle sera proposée aux salariés la grève reconductible! pic.twitter.com/aUAQNlC31e— FNIC-CGT Rhône-Alpes (@FNIC_CGT_RA) January 12, 2023
Dans son communiqué, la CGT-FNIC plaide pour une retraite à 60 ans pour l’ensemble des travailleurs et anticipée à 55 ans pour les travaux pénibles, une indexation des salaires sur l’inflation, une portabilité des droits d’anticipation à la retraite entre les entreprises et une prime d’ancienneté sur les salaires réels.
Concernant la mobilisation contre la réforme des retraites, il s’agit de la deuxième grève dans le secteur après celle du 19 janvier qui n’a duré que 24h. Ce jour-là, à 9h30 du matin, moins de 2 % des stations-service françaises étaient à court de carburant, selon des données publiques analysées par l’AFP.
Reste qu'en plus de la mobilisation d'aujourd'hui et demain, une troisième grève d'une durée de 72 heures est déjà prévue à partir du 6 février prochain, «date à laquelle sera proposée aux salariés la grève reconductible avec si nécessaire l’arrêt des installations de raffinage». Une situation surveillée de très près par le gouvernement et les automobilistes.