Six militants écologistes du groupe «Dernière rénovation» ont été condamnés ce mardi 24 janvier à une amende de 500 euros avec sursis pour avoir interrompu la 19e étape du Tour de France en juillet dernier.
Le 22 juillet 2022, la 19e étape du Tour de France dans le Gers (Lasseube-Propre) avait été marquée par une interruption d'une dizaine de minutes, provoquée par six militants écologistes allongés sur la chaussée. Les activistes estimaient nécessaire leur intervention de par l'urgence climatique et la «situation écologique importante» que nous traversons.
Auditionnés le 22 novembre dernier, ils ont été condamnés ce mardi à une amende de 500 euros chacun, dont 300 avec sursis, pour entrave à la circulation des véhicules sur une voie publique, bien qu'Amaury Sport Organisation (ASO), société organisatrice du Tour de France, avait retiré au préalable sa plainte. Ils encouraient jusqu'à 4.500 euros d'amende et deux ans d'emprisonnement.
A la barre, un des jeunes activistes avait réclamé pour le collectif «une rénovation thermique des bâtiments», estimant que «rien n'est mis en place de manière sérieuse». Le groupe avait également regretté que ses actions répétitives dans le passé n'aient pas été réellement considérées : «On a marché, on a manifesté, on a fait tout un tas d'actions dans le cadre légal pour faire entendre nos revendications, mais cela n'a pas marché. C'était le derniers recours», avait déclaré une des militantes.