Alors que ce mercredi 7 février signe une nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites synonyme de trajets perturbés pour les Français, le même scénario risque de se reproduire samedi, date à laquelle une autre mobilisation est prévue. En cas d'annulation d'un train ou d’un vol, voici donc comment vous faire rembourser.
Un mois de février compliqué pour les trajets des Français. Tandis que les manifestations contre la réforme des retraites du 19 et 31 janvier avaient massivement mobilisé, il a parfois été difficile, voire impossible, de se déplacer en train ou en avion. Avec cette journée du 7 février et la prochaine date de grève fixée au samedi 11 février prochain, le même scenario risque de se répéter. Heureusement, pour les voyageurs, il est possible, en cas d'annulation, de se faire rembourser sous certaines conditions.
Les règles habituelles d’après-vente sont assouplies en cas de grève, c’est notamment le cas lorsque le transporteur lui-même supprime un trajet ou un vol.
Se faire rembourser un billet de train
«L'échange gratuit et sans frais pour une autre date ou un remboursement intégral des billets est souvent proposé aux voyageurs, si le train est annulé ou si sa circulation n'est pas assurée», indique le site SNCF Connect.
De quoi rassurer les Français qui peuvent donc prétendre à un remboursement intégral de leur billet, mais également à un échange sans frais. Pour cela, il faut faire les démarches avant le départ du trajet initial, sur SNCF Connect par exemple ou encore par téléphone ou au guichet.
Concernant les compagnies ferroviaires italiennes telles que Trenitalia, les billets Frecciarossa peuvent être eux aussi, remboursés ou modifiés. Pour le remboursement, il faut remplir un formulaire sur le site dédié.
les démarches Pour un billet d’avion
Quant aux billets d’avion, la méthode reste similaire. En effet, d’après l'article 8 du règlement européen N°261/2004, en cas d’annulation d’un vol par la compagnie aérienne, le client doit se faire rembourser son billet sous sept jours, ou se faire proposer un autre vol vers la destination initiale, dans des conditions de transport similaires.
Lorsqu'un vol est bien maintenu mais qu'il dépasse les 4 heures de retard, ce même règlement prévoit également de verser 250 euros pour un vol de moins de 1.500 km, 400 euros pour un vol compris entre 1.500 à 3.500 km et 600 euros au-delà.
Depuis 2020 et la crise sanitaire, la Commission européenne autorise toutefois les compagnies à proposer un avoir, plutôt qu’un vol de substitution. S'il est possible de le refuser, ce dernier reste néanmoins remboursable au bout de douze mois, tant qu'il n'a pas été utilisé.