En déplacement à Barcelone ce jeudi 19 janvier pour un sommet franco-espagnol, le président de la République Emmanuel Macron a défendu une réforme des retraites «juste et responsable, démocratiquement présentée et validée».
Alors que des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue, ce jeudi 19 janvier, pour manifester contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron s’est rendu à Barcelone pour un sommet franco-espagnol.
Lors de sa prise de parole, le président de la République n’a pas hésité à revenir sur cette réforme contestée par les syndicats mais jugée «juste et responsable» par le chef de l’Etat.
«Il existe dans une démocratie des règles et un bon fonctionnement. Il faut que les choses soient dites au moment où les choix démocratiques sont faits. Les choses ont été dites clairement durant la Présidentielle et les élections législatives qui se sont tenues il y a quelques mois», a dit Emmanuel Macron.
«Les choses ont été ensuite négociées, dans un temps que nous avons laissé, avec les forces syndicales et patronales. Nous rentrons maintenant dans le temps de la proposition du gouvernement et cela va donner lieu à un travail démocratique parlementaire qui permettra à toutes les forces politiques à l’Assemblée nationale et au Sénat de s’exprimer, d’enrichir le projet et de pouvoir aller aux termes d’une réforme démocratiquement présentée, validée, juste et responsable», a-t-il ajouté.
Le chef de l’Etat a estimé que cette réforme, rejetée par la majorité des Français, permettrait de «sauver notre système par répartition» et d’être «juste entre les générations». «Pour que le pacte entre générations soit juste, il faut procéder à cette réforme. Nous le ferons avec respect et esprit de dialogue mais également avec détermination et esprit de responsabilité», a-t-il affirmé.
Interrogé sur la mobilisation de ce jeudi 19 janvier, Emmanuel Macron a espéré que les manifestations se passent «sans trop de désagréments» pour les Français, et «évidemment sans débordements, ni violences, ni dégradations».
«Je fais confiance aux organisateurs pour que cette expression légitime de désaccord se fasse sans trop de désagréments pour nos compatriotes et sans débordements ni violences», a expliqué le locataire de l’Élysée tout en jugeant «bon et légitime que toutes les opinions puissent s’exprimer».