Après Matignon et Bercy, le ministère de la Transition écologique a à son tour été aspergé de peinture orange, ce vendredi 6 janvier, par des militants écologistes du collectif «Dernière rénovation».
La loi des séries. La façade du ministère de la Transition écologique a, elle aussi, été aspergée de peinture par des militants de «Dernière Rénovation», ce vendredi, quelques jours après celles de Matignon et de Bercy.
Sur Twitter, une vidéo a été publiée par le collectif en fin de matinée. Sur les images, on aperçoit ainsi deux individus équipés de bombonnes de peinture orange en train d'asperger la façade de l'Hôtel de Roquelaure, où siège la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, dans le 7e arrondissement de Paris.
ACTION EN COURS
En ce moment, Florian 23 ans, Mathieu 29 ans et Sébastien 37 ans, citoyens engagés avec #DernièreRénovation, aspergent de peinture orange la façade du ministère de la Transition écologique. [1]#A22Network pic.twitter.com/IPW0OChxpY— Dernière Rénovation (@derniere_renov) January 6, 2023
Présents sur place, les gendarmes ont rapidement interpellé les deux militants écologistes.
A la suite de la vidéo, le collectif a publié une série de messages sous la forme d'un thread, expliquant leur action. «Le ministère de la Transition écologique n'a d'écologique que le nom, coupable de son manque d'ambition. Agnes Runacher est même suspectée de conflit d'intérêts avec l'industrie de l'extraction des énergies fossiles», est-il ainsi accusé.
«Pire encore, les services mêmes du ministère n'ont cessé d'alerter leurs supérieurs sur la catastrophe en cours, sans mesures politiques conséquentes. L'un de ces rapports a documenté le coût faramineux pour la société – 10 milliards d'euros par an – des passoires thermiques, dont la rénovation permettrait de réduire drastiquement nos émissions carbone. Pourtant, aucune mesure sérieuse n'a été prise pour y remédier», peut-on encore lire.