Météo-France a confirmé que 2022 est l'année la plus chaude jamais enregistrée en France. Un triste record conjugué en outre à une très faible pluviométrie, le tout en lien direct avec le réchauffement climatique.
Les chiffres ont parlé. En 2022, les températures de l'Hexagone ont été les plus hautes jamais enregistrées par Météo-France. Avec 14,5 °C de température moyenne annuelle et une baisse de 25 % de pluie.
Alors que l'institut de prévisions météorologiques national avait annoncé fin novembre que quelles que soient les températures du mois décembre cette année serait la plus chaude, les données exactes l'ont donc confirmé ce vendredi 6 janvier.
#2022
Année lachaude jamais enregistrée depuis 1900 (début statistiques T°C moy ).
Au 2e rang* (quasi ex-æquo avec 1989) des années les moins arrosées depuis 1959 (début statistiques cumul moyen ).
*rang sera confirmé fin janvier
https://t.co/trvTgMcfu8 pic.twitter.com/iipU9klAZ9— Météo-France (@meteofrance) January 6, 2023
«Tous les mois de l'année ont été plus chauds que la normale, à l'exception des mois de janvier et d'avril» a indiqué Météo-France sur son site internet. Cela à l'instar du mois de décembre, qui a connu sa Saint-Sylvestre la plus chaude depuis 1947.
un manque de pluie et une sécheresse qui sévit encore
Les effets de ces hausses de températures sont de plus en plus manifestes dans la vie quotidienne des Français. A l'image de cet été, où les vagues de chaleur ont déclenché des incendies en Gironde qui ont brûlé plus de 20.000 hectares.
La pluie a également manqué en 2022. En effet, l'Hexagone a enregistré un «déficit pluviométrique record» de quelque 25 %. Un résultat très proche de celui de 1989 mais qui doit être confirmé «en fin de mois» par le service météorologique national
En conséquence, la sécheresse des sols a sévi. «La sécheresse a ainsi été moins généralisée qu'en 1976 ou 2011 mais plus qu'en 2003» a confirmé Météo-France.
Une sécheresse aux répercussions considérables puisque des départements connaissent encore actuellement des restrictions d'eau comme le Tarn-et-Garonne, l'Oise ou encore l'Hérault où l'usage de l'eau est régulé par horaire selon son utilisation.