Le ministre de la Santé François Braun a évoqué mercredi une «semaine de tous les dangers» pour le système de santé français, confronté à une «triple épidémie» de Covid, de bronchiolite et de grippe, avec, pour cette dernière, une «explosion des cas».
«Une semaine de tous les dangers». Alors que le ministre de la Santé, était ce mercredi 28 décembre, en visite au centre hospitalier Annecy Genevois (Haute-Savoie), François Braun a évoqué la triple épidémie à laquelle est confrontée le système de santé français.
«Dans cette triple épidémie, nous arrivons à une phase un peu plus calme en ce qui concerne le Covid et la bronchiolite», a-t-il expliqué devant la presse : le virus «circule moins» pour le coronavirus, tandis que le niveau d'infection reste «très élevé» pour la bronchiolite, «mais va en s'améliorant».
«Par contre», pour la grippe, «il y a une explosion des cas, avec également des cas graves, qui font que les services de réanimation d'une façon globale sont saturés», a-t-il souligné. «Cette semaine est un peu une semaine de tous les dangers, mais la mobilisation des personnels est absolument complète et le système arrive à tenir», a-t-il précisé.
La crainte d'un rebond épidémique en janvier
Le ministre a également déploré le mouvement de grève des médecins généralistes au niveau national et des infirmiers libéraux en Haute-Savoie, la trouvant «particulièrement malvenue en cette période d'extrême difficulté pour le système de santé». «Ma porte est toujours restée ouverte et elle le restera pour régler les problèmes», a ajouté François Braun, qui a notamment visité le service des urgences et participé à une table-ronde avec des responsables et soignants de l'hôpital, des directeurs d'autres établissements de santé et des élus.
Rappelant à tous les Français la nécessité d’être prudents en cette période de fêtes marqués par des retrouvailles, François Braun a dit «craindre un rebond» épidémique en janvier. «Donc la vaccination est toujours d’actualité en ce qui concerne la grippe, ainsi que le port du masque dans les endroits clos et le lavage des mains bien entendu dans les endroits clos et où on se retrouve très nombreux», a-t-il insisté.