Trois mois après son lancement officiel, Emmanuel Macron préside ce lundi une session plénière du Conseil national de la Refondation à l’Elysée, pour faire un «point d’étape» sur les moyens de réformer les services publics.
Nouveau boycott en vue ? Emmanuel Macron préside ce lundi 12 décembre une session plénière du Conseil national de la Refondation (CNR) à l’Elysée, pour faire un «point d’étape» sur les moyens de réformer les services publics.
Lancé le 8 septembre dernier avec l’ambition de réfléchir avec les acteurs politiques et de la société civile sur les réformes à engager, le CNR a déjà été décliné localement sur des thématiques précises, comme la santé, l'éducation, le logement, le numérique, ou plus récemment, ce week-end, sur la jeunesse.
Ce lundi, la session plénière du CNR devrait porter sur la biodiversité, les inégalités et les finances publiques, a précisé le président de la République au Journal du dimanche.
Le premier volet de ces concertations, en septembre dans l’Essonne, avait cependant été boycotté par les partis d’opposition et par les syndicats, qui y voient une manière pour Emmanuel Macron de contourner l’Assemblée nationale où il n’a plus de majorité absolue.
Dans les colonnes du JDD, le président de la République a cependant défendu ce projet et vanté son adhésion au sein de la population : «Il y a une adhésion du terrain, et j’en suis frappé. Il y a eu des centaines de réunions santé, 12.000 écoles sur 60.000 qui ont lancé des actions sur l’éducation, ou vont ou veulent le faire, alors que rien de ceci n’est obligatoire. C’est en train de faire boule de neige», a-t-il affirmé. «La porte est toujours ouverte» pour les partis d'opposition, a ajouté le chef de l'Etat.
Jeudi dernier, c’est lors d'une session du CNR consacrée à la santé des jeunes qu’Emmanuel Macron a notamment annoncé la gratuité des préservatifs pour les 18-25 ans en pharmacie.