À partir de janvier 2023, Élisabeth Borne réunira, chaque mois, des collégiens, lycéens, étudiants et élus lors des «Rencontres Jeunesse à Matignon».
Vie quotidienne, avenir professionnel et encore écologie. Élisabeth Borne a reçu, ce samedi 10 décembre, à Matignon, une trentaine de jeunes gens de 13 à 29 ans, ouvrant une concertation jusqu'au printemps pour définir des priorités d'action pour la jeunesse.
Ces collégiens, lycéens, étudiants, élus, représentants d’organisations et d’associations venus de toute la France se sont engagés dans «un cycle de travail qui va durer quelques mois et qui doit déboucher sur une feuille de route interministérielle sur la jeunesse», a indiqué la Première ministre lors de ce premier Conseil national de la refondation (CNR) consacré à la jeunesse.
Définir les priorités de la jeunesse
L’émancipation de la jeunesse a émergé comme ligne directrice de ces débats autour de quatre sujets de préoccupations majeures : la vie quotidienne des jeunes, la construction de leur avenir professionnel, l’action écologique, l’engagement citoyen, selon un communiqué de Matignon.
Le Président de la République a proposé une méthode nouvelle : le Conseil national de la Refondation.
Nos échanges ont un objectif, poser ensemble, État, associations et acteurs de l'économie, les fondements du modèle productif et social que nous souhaitons pour notre pays. pic.twitter.com/Nm9abr7mc1— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) December 9, 2022
À partir de janvier, la cheffe du gouvernement réunira chaque mois ces participants autour de chacun de ces thèmes, lors des «Rencontres Jeunesse à Matignon». Une «feuille de route interministérielle» sera présentée au printemps «pour définir les priorités de la jeunesse et proposer des solutions concrètes».
«Il y a des enjeux de discriminations, d’orientation, d’inégalités qu’on peut avoir dans les chances d’accéder à un bon stage», a cité Élisabeth Borne, selon qui «c’est notre responsabilité de ne pas se laisser assigner en fonction de son territoire ou de son milieu d’origine».
Devant entre autres les ministres de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, et de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, les jeunes intervenants ont parlé d'inclusion par le sport, d'une extension du RSA (revenu de solidarité active) aux moins de 25 ans et encore d’égalité des chances.