Invité de La Matinale de CNEWS ce mercredi 23 novembre, Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée, et candidat à la présidence des Républicains, est revenu sur sa conception de la droite, loin de celles d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen.
Une ligne claire. Bruno Retailleau, candidat à la présidence des Républicains, est venu défendre sa conception de la droite sur le plateau de CNEWS, en réaffirmant prôner une droite «fière de ses valeurs», qui ne serait «certainement pas la simili droite d’Emmanuel Macron ni la droite de Marine Le Pen».
C’est le mantra de Bruno Retailleau. Attaché aux valeurs traditionnelles de la droite, le cadre des Républicains martèle sa volonté de retrouver une droite «très ferme sur le régalien» qui ne serait pas «une synthèse molle». Bruno Retailleau évoque notamment l’épisode de l’Ocean Viking, ce navire qui contenait 234 migrants à son bord, accueilli en France à la suite d’une décision du gouvernement, par l'intermédiaire de son ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Une décision qui représente, selon lui, «la grande faillite sur l’autorité, sur l’ordre», d’Emmanuel Macron.
Par ailleurs, Bruno Retailleau souhaite également retrouver «une droite audacieuse» qui puisse investir des horizons nouveaux, par exemple sur l’écologie. Le candidat à la présidence des LR en a profité pour rappeler «l’erreur d’Emmanuel Macron sur le nucléaire» qui pourrait conduire la France à manquer d’électricité cet hiver. «C’est un grand bond en arrière, car nous avions une puissance électronucléaire mondiale», s’est-il indigné.
Quant à ses chances de l'emporter face à ses concurrents, Eric Ciotti et Aurélien Pradié, Bruno Retailleau est «persuadé que les adhérents LR sont autonomes et qu'ils jugeront en fonction du fond». «Je suis attaché au débat d'idées», a-t-il rappelé.