L’actualité a récemment été marquée par l’effondrement d’immeubles, à Lille la semaine dernière, et à Chaponost (Rhône) ce mercredi 16 novembre. Certains signaux peuvent cependant alerter un risque d’éboulement.
Des murs et sols fissurés
La présence de fissures dans un immeuble est un signe inquiétant à ne pas prendre à la légère. L’évolution des fissures annonce le début d’une phase de déformation de l’ossature principale du bâtiment. Il est ainsi nécessaire d’analyser l’état de l’immeuble pour savoir si un risque d’effondrement est envisageable.
Si les murs sont à observer, les portes et les fenêtres le sont également. En effet, si ces dernières ne ferment plus correctement, il est conseillé de vérifier la structure de l’immeuble.
Des bruits suspects
Il est nécessaire de se méfier des bruits suspects comme des craquements ressentis à l’intérieur des parties communes, mais aussi de bruits sonnants à la casse des autres matériaux utilisés dans la construction de l’immeuble.
L’humidité
Les traces d’humidité sur les murs et au plafond sont des signaux à prendre en compte. Au même titre que la présence d’un point d’infiltration d’eau qui favorise cette humidité et la fragilité des murs de séparation. Il est alors indispensable de faire appel à un expert ou à des professionnels du bâtiment afin de constater l’évolution des signes.
En 2017, le gouvernement s’était engagé à rénover toutes les passoires thermiques en dix ans. En 2022, il en reste près de 5,2 millions. Pour venir à bout de ces logements énergivores et indignes, il s'engage à atteindre 700.000 rénovations globales par an.