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Immeubles effondrés à Lille : le ministre du logement annonce une mission d'experts

Olivier Klein, ministre délégué au Logement, était à Lille ce lundi 14 novembre. [FRANCOIS LO PRESTI / AFP]

Une mission d'étude va être confiée à un organisme public pour déterminer les causes de l'effondrement de deux immeubles, ce samedi 12 novembre à Lille (Nord), a annoncé le ministre délégué au Logement.

Comprendre ce drame. Après l'effondrement de deux immeubles, samedi 12 novembre, dans le centre-ville de Lille, le ministre du logement, Olivier Klein a annoncé qu'une mission va être confiée à des experts pour déterminer les causes de cette catastrophe, qui a fait un mort.

«Avec la maire de Lille et le préfet, nous souhaitons avoir en plus des expertises judiciaires un travail de fond et nous allons confier une mission d'études pour essayer d'approfondir les causes et surtout être sûrs que ce type d'accident ne peut pas se reproduire ici ou ailleurs», a précisé le ministre, présent ce lundi sur les lieux du drame. 

Il a par ailleurs indiqué que cette mission serait «probablement» confiée au Centre scientifique et technique du bâtiment. 

«C'est un drame parce qu'une personne est décédée mais cela aurait pu être bien pire», a souligné le ministre. «On n'est pas dans une zone d'habitat insalubre connue et reconnue comme on peut le connaître ailleurs», a-t-il insisté, réaffirmant que l'insalubrité n'était pas en cause. 

«pas de signes avant-coureur»

Samedi vers 9h15, l'écroulement d'un immeuble rue Pierre-Mauroy, à proximité de la Grand'Place, a fait s'effondrer un immeuble mitoyen, dans lequel se trouvait Alexandre Klein, seule victime de cet accident.

Chef du pôle Santé mentale et addictologie au centre hospitalier de Calais, il s'était fait prêter un appartement à Lille, pour la nuit. 

Dans la nuit de vendredi à samedi, un étudiant résidant dans le premier immeuble avait, avec deux autres, alerté les secours, permettant l'évacuation des habitants, après avoir constaté que son «immeuble avait bougé». 

«Il n'y avait pas de signe avant-coureur (d’effondrement) sur l'autre bâtiment», a souligné ce lundi Olivier Klein. 

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