Sébastien Chenu, vice-président du RN, est revenu dans la Matinale de CNEWS sur la polémique autour des propos du député Grégoire de Fournas à l’Assemblée nationale.
Invité ce mardi dans La Matinale de CNEWS, Sebastien Chenu a reagi à la vague d'indignation suscitée par les propos jugés racistes du député RN Grégoire de Fournas. Et pour lui, il ne s’agit ni plus, ni moins, qu'une «manipulation et tentative d’intimidation de l’extrême gauche».
Tout comme son confrère, le député du Nord a nié catégoriquement tout caractère raciste. «A partir du moment où on utilise ni ses mots, ni sa tonalité, ni le fond de ce qu’ils veulent entendre, eh bien, il faut décrédibiliser les adversaires, et c’est ce qui a été fait avec Grégoire De Fournas», a-t-il regretté.
Le vice-président du Rassemblement national a par ailleurs déploré, au micro de Laurence Ferrari, les tabous rencontrés par son bord politique dans l'Hémicycle : «on voit et les Français voient, qu’on ne peut pas parler d’immigration à l’Assemblée nationale. A partir du moment où il y a une certaine collusion entre l’extrême gauche et les macronistes pour empêcher qu’on tienne des propos qui les dérangent sur l’immigration, il y a derrière la volonté d’empêcher le débat».
Mais les députés n'ont pas été du même avis, puisque vendredi dernier, le Palais Bourbon a voté pour l'application de la plus lourde des sanctions à l'encontre de Grégoire de Fournas, député RN de la 5e circonscription de Gironde, en l'excluant 15 jours de l'Assemblée.