Un homme a été interpellé ce jeudi matin et placé en garde à vue, après qu'un gendarme a été grièvement blessé la veille à Pugnac (Gironde) par un automobiliste à la suite d'un refus d'obtempérer.
L'enquête progresse. Un homme a été placé en garde à vue ce jeudi dans le cadre de l'affaire du refus d'obtempérer survenu la veille à Pugnac, en Gironde.
L'équipe composée de 4 gendarmes procédait à un contrôle routier quand un automobiliste a fait un refus d'obtempérer et a violemment heurté un des gendarmes. Le militaire âgé de 48 ans a été projeté sur une dizaine de mètres.
«Il souffre de fractures à la jambe et de dermabrasions sur le corps, ont précisé les gendarmes. Il a été hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger, son pronostic vital n'est pas engagé».
Des vérifications encore nécessaires
L'homme placé en garde à vue dans cette enquête ouverte pour «tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique» est le propriétaire du véhicule qui a percuté le gendarme.
Les enquêteurs doivent désormais s'assurer que l'individu interpellé était bien le conducteur du véhicule alors que la voiture avait été retrouvée vide à Saint-Christoly-de-Blaye.
Plein soutien au gendarme grièvement blessé après avoir été renversé par un automobiliste en Gironde, à la suite d’un refus d’obtempérer. Les refus d’obtempérer tuent : il faut sans cesse le redire. Le suspect est activement recherché et le plan épervier est déclenché.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 19, 2022
Le ministre de l'Intérieur a témoigné sur Twitter de son «plein soutien» à la victime. «Les refus d’obtempérer tuent : il faut sans cesse le redire. Le suspect est activement recherché et le plan épervier est déclenché», a également indiqué Gérald Darmanin.
Depuis le début de l'année, 12 personnes sont mortes après des tirs de la police dans le cadre de refus d'obtempérer. Le dernier décès d'un gendarme lors d'un refus d'obtempérer remonte à juillet 2020 dans le Lot-et-Garonne.