En direct
A suivre

Éric Dupond-Moretti considère que sa démission «n'est pas à l'ordre du jour»

Éric Dupond-Moretti est accusé d'avoir profité de sa fonction pour régler des comptes avec des magistrats auxquels il s'était opposé quand il était avocat.[Bertrand GUAY / AFP]

Au lendemain de la décision concernant son renvoi en procès, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a balayé, ce mardi matin, les appels à sa démission estimant que la Première ministre Elisabeth Borne lui a réaffirmé toute sa confiance.

Il reste à son poste. Le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti a indiqué, ce mardi 4 octobre, que sa démission n'était «pas à l'ordre du jour». Une annonce faite au lendemain de la décision de la Cour de justice de la République (CJR) de le renvoyer en procès pour «prise illégale d'intérêts».

«La Première ministre a réaffirmé hier toute la confiance qu'elle me portait», a souligné le garde des Sceaux, ajoutant que sa mise en examen, depuis juillet 2021, et maintenant son renvoi devant cette juridiction, n'avaient «jamais entravé (son) travail».

La CJR, seule instance habilitée à juger les membres du gouvernement pour des crimes ou délits commis dans l'exercice de leur mandat, a ordonné lundi un procès contre Éric Dupond-Moretti, une première pour un garde des Sceaux en exercice. 

Éric Dupond-Moretti est accusé d'avoir profité de sa fonction pour régler des comptes avec des magistrats auxquels il s'était opposé quand il était avocat.

Ses avocats, Christophe Ingrain et Rémi Lorrain, ont indiqué avoir «immédiatement» formé un pourvoi en cassation.

«Un pourvoi en cassation a été formé et je ferai valoir un certain nombre d'éléments de droit. Et s'il fallait que je sois jugé, je dirais ce que j'ai à dire, je suis un justiciable comme un autre», a ajouté le ministre en marge d'un déplacement à Paris.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités