Des extraits du rapport d’expertise psychiatrique de Cédric Jubillar ont été dévoilés. Il y clame toujours son innocence, son mal-être, et explique son comportement vis-à-vis de sa femme disparue, Delphine.
Cédric Jubillar n’en démord pas. Criant toujours son innocence dans l’affaire concernant la disparition de sa femme, Delphine, il aurait affirmé lors d’un entretien face à un expert-psychiatre que «les gendarmes ont maquillé les preuves» pour l’accuser.
En détention provisoire depuis juin 2021, Cédric Jubillar a en effet réalisé plusieurs rendez-vous de ce type, afin qu’un rapport d’expertise psychologique soit rédigé. Au total, cinq ont eu lieu, lors desquels le suspect a pu donner son avis sur l’enquête en cours et sur sa compagne.
«Ils n’ont rien trouvé et pourtant je suis enfermé», s’est-il ainsi plaint, selon des révélations faites par Le Parisien. «Ils ne savent pas où chercher». Selon lui, les gendarmes auraient même falsifié des preuves, comme «le sang sur le pyjama, la voiture changée de place, plein de petits trucs comme ça».
«Que l’on trouve le corps ou qu’elle revienne»
Cédric Jubillar a aussi déploré la situation dans laquelle il se trouve. «J’ai trop souffert de la prison et de ce qui va avec. L’image dégradée de moi, mon nom taché à vie», a-t-il expliqué. «Je sais bien que je ne retrouverai jamais du travail», a estimé le peintre plaquiste.
Il s’est par ailleurs exprimé sur son ressenti vis-à-vis de sa femme Delphine. Alors que leur couple était en difficulté, il a affirmé qu’il n’aurait «pas accepté un divorce à l’amiable parce qu’elle m’aurait pris pour un con (sic)». De même, son comportement détaché dans la période qui a suivi la disparition et lors des recherches s’explique, selon lui, par sa découverte qu’elle «avait un amant».
Il a également indiqué que Delphine était «une mère rejetante (sic)» envers leurs enfants.
Cédric Jubillar a annoncé à l’expert psychiatre que son seul espoir de quitter sa prison est «que l’on trouve le corps (de Delphine) ou qu’elle revienne».