Plusieurs tombes du cimetière de Cagnac-les-Mines (Tarn) ont été ouvertes pour tenter de retrouver le corps de Delphine Jubillar, disparue dans ce petit village en décembre 2020. En vain.
Toujours aucune trace du corps de Delphine Jubillar, infirmière disparue dans le Tarn en décembre 2020. Le 20 juillet dernier, neuf tombes du cimetière de Cagnac-les-Mines, où elle résidait, et où les enquêteurs jugeaient possible qu'ait été mis son corps, ont été ouvertes et examinées, sans résultat.
Le cimetière intéressait particulièrement les enquêteurs, puis qu’il se trouve à côté du domicile de Delphine Jubillar et son compagnon, Cédric, suspecté de l’avoir assassinée. L’endroit correspond également à celui où le téléphone de la victime a borné pour la dernière fois, rappelle France 3 Occitanie.
Les enquêteurs n’ont cependant retrouvé aucune trace du corps de Delphine jusqu’ici. Son compagnon, Cédric Jubillar, a été mis en examen pour homicide volontaire en juin 2021 et emprisonné, à l'isolement, dans la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse, jugeant qu’il y avait «un faisceau d'indices graves et concordants» à l'encontre de ce peintre plaquiste de 34 ans.
Le 4 juillet dernier, la justice avait décidé de son maintien en détention provisoire, malgré ses nombreuses demandes de remise en liberté.
De leur côté, les avocats de la défense estiment au contraire que le dossier est «vide» et que l'enquête est conduite uniquement «à charge».