À l’issue d’un vote sur les réseaux sociaux, l’ONG Sea Shepherd a attribué le nom de «Lys» au béluga mort mercredi 10 août après s’être égaré dans la Seine.
C’était une «lumière». Le béluga, observé dans la Seine il y a quelques jours et euthanasié mercredi 10 août lors de son arrivée à Ouistreham, dans le Calvados, a été renommé «Lys» par l’ONG Sea Shepherd, ce samedi 13 août, à l’issue d’un vote sur les réseaux sociaux.
«Vous avez massivement voté en faveur du nom «Lys», lumière en norvégien (21.283 voix pour, 826 voix contre). C’est donc ainsi que nos équipes appelleront désormais le béluga de la Seine», a écrit Sea Shepherd sur Twitter.
Donnons un nom au béluga de la Seine pic.twitter.com/FTDFan8V4L
— Sea Shepherd France (@SeaShepherdFran) August 13, 2022
En effet, d’après l’ONG, l’appellation «Lys» rappelle «l’unité», «la pureté» et «l’innocence». Elle permet également d’éclairer sur «le sort de l’océan».
«Parmi les nombreuses significations du «Lys», il y a celui de l’unité. L’unité de tous ceux qui se sont mobilisés pour lui venir en aide, l’unité de notre destin à celui du peuple des mers. Et enfin, le «Lys» blanc symbolise la pureté et l’innocence», explique Sea Shepherd.
Un nom pour le béluga : Participez en vous rendant sur les stories de nos comptes Instagram et Facebook pic.twitter.com/G6qvGZM8ix
— Sea Shepherd France (@SeaShepherdFran) August 12, 2022
Le béluga était âgé et très amaigri
Agé, très amaigri et affaibli, le cétacé de 800 kg avait été extrait d'une écluse de la Seine lors d'une opération risquée dans la nuit de mardi à mercredi.
La vétérinaire des pompiers Florence Ollivet-Courtois avait expliqué lors d'un point presse que l'état de l'animal s'était dégradé pendant le transport et qu'il souffrait d'une grave insuffisance respiratoire.
La vétérinaire avait ajouté que l'autopsie, menée par l'observatoire Pelagis spécialiste des mammifères marins, serait «importante» pour connaître les raisons de la mort du béluga. Elle pourrait également permettre de comprendre comment cet animal habitué aux eaux froides s'est retrouvé dans la Seine, selon Florence Ollivet-Courtois.