Le président de l’UDI et ancien député Jean-Christophe Lagarde et sa belle-mère comparaîtront le 3 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris. Cela fait suite à une enquête sur des soupçons d’emploi fictif parlementaire.
L’ancien député de Seine-Saint-Denis et président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde sera jugé le 3 octobre prochain pour détournement de fonds publics tandis que Monique Escolier-Lavail, la mère de son épouse, comparaîtra pour recel de détournement de fonds publics. Une décision prise par le parquet national financier (PNF) qui avait ouvert une enquête préliminaire en 2017.
Monique Escolier-Lavail a été employée à l’Assemblée nationale entre mai 2009 et août 2010.
«Nous contestons formellement les soupçons exprimés à l'encontre de Jean-Christophe Lagarde par le parquet national financier, au terme d'une enquête qui n'a été ni impartiale, ni contradictoire», a réagi auprès de l'AFP l'avocat de Jean-Christophe Lagarde, Me Yvon Goutal.
Une plainte de l’opposition
L'enquête préliminaire du PNF a débuté après la plainte en octobre 2017 d'un conseiller municipal d'opposition, Hacène Chibane. Dans cette plainte, il s'interrogeait sur l'activité d'assistante parlementaire de l'épouse de Jean-Christophe Lagarde, Aude Lavail-Lagarde, entre 2002 et 2014.
Aude Lavail-Lagarde, maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) depuis 2017 à la suite de son mari, avait démissionné de ses fonctions à l'Assemblée nationale en 2014 après qu'un militant centriste eut accusé Jean-Christophe Lagarde de l'employer illégalement.
L’audience du 3 octobre ne concerne que le président de l’UDI et sa belle-mère et n’implique pas d’autres collaborateurs.