Alors que le premier Conseil olympique et paralympique – qualifié de «réunion de chantier» – a été organisé ce lundi 25 juillet autour d'Emmanuel Macron, le président de la République a fait part de son «très haut niveau d'ambition» pour cet événement sportif mondial.
Les yeux seront rivés sur Paris et sur la France. A la tête d'une «réunion de chantier» au sujet de l'organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024, Emmanuel Macron a fait part, ce lundi, de son «très haut niveau d'ambition» pour cet événement sportif mondial, selon franceinfo. Et a même souhaité faire du sport «la grande cause nationale de 2024».
Sécurité renforcée pour les JO
Pour cela, le chef de l'Etat ne laissera rien au hasard, notamment en termes de sécurité. A ce stade, le gouvernement a évoqué le déploiement – hors cérémonies – de 7.000 à 11.000 policiers et gendarmes ainsi que 17.500 agents de sécurité privés tous les jours sur le terrain, selon le programme de la journée.
Et pour pallier le manque de main-d'œuvre disponible dans le secteur de la sécurité privée, l'Etat prendra en charge la formation obligatoire de renouvellement de la carte professionnelle propre à cette profession. Un stage de 31 heures – dont 13 heures sur le risque terroriste – à faire entre trois à cinq ans avant la date de fin de validité de la carte.
Un budget de 4,3 milliards d'euros
Autre point central de ces JO : la question du financement de l'événement. A ce sujet, le président de la République s'est voulu rassurant, surtout après la publication du rapport de l'ancien préfet Jacques Lambert qui pointe les risques de dérapage budgétaire.
Et si l'Elysée a concédé qu'il y avait bien «un risque d'écart entre les dépenses et les recettes» en raison de l'inflation dont souffre le pays en ce moment, l'hypothèse d'avoir recours à un impôt olympique a été qualifiée d'«infondée et farfelue».
Du côté du budget de la Solidéo (Société de livraison des ouvrages olympiques), l'Elysée a également fait savoir qu'il y avait une «très bonne visibilité des dépenses depuis l’élaboration du projet» et un budget qui «sera tenu». Au total, budget de 4,3 milliards d’euros avec l’inflation prévisionnelle.