Lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale ce mardi, la Première ministre Elisabeth Borne a été aperçue en train de fumer une cigarette électronique en plein Hémicycle.
Prise sur le vif. Ce mardi 19 juillet, la Première ministre Elisabeth Borne a été filmée en train de vapoter sous son masque à l’Assemblée nationale, en plein Hémicycle, lors des questions au gouvernement.
Sur les images, on peut ainsi voir la cheffe du gouvernement fumer sa cigarette électronique, alors que le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti parle au micro devant elle.
Ce n'est pas la première fois qu'Elisabeth Borne est aperçue en train de vapoter dans un hémicycle.
Le 16 février dernier, alors qu'elle était encore ministre du Travail, elle avait ainsi fait de même au Sénat cette fois.
La ministre du travail Elisabeth Borne vapote tranquillou au Sénat. pic.twitter.com/mk9gDcXZPN
— Vilain Syndicaliste (@MarxFanAccount) February 16, 2022
Par ailleurs, en janvier 2021, le député de l'Oise, Maxime Minot s'était lui aussi agacé de voir Elisabeth Borne «vapoter tranquillement pendant» qu'il lui «posait une question dans l'hémicycle».
Sympa la Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion @Elisabeth_Borne qui vapote tranquillement pendant que je lui pose une question dans l’hémicycle...
Le nouveau monde est vraiment « particulier »...— Maxime Minot (@MaximeMinot) January 12, 2021
Pour rappel, l'article L3513-6 du code de la santé publique, précise que la consommation des produits du vapotage est interdite dans les lieux accueillant des postes de travail, fermés et couverts à usage collectif, et le Parlement n'y fait pas exception.
En vapotant, la Première ministre est donc en infraction et passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 150 euros. De plus, le responsable des lieux est passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 450 euros s'il ne met pas la signalisation prévue rappelant le principe de l'interdiction de vapoter.
Bien que ne faisant pas référence à la cigarette électronique - elle s'exprimait alors sur l'affaire Damien Abad - Elisabeth Borne déclarait pourtant au début du mois de juillet : «Je pense que l’on n’attend pas simplement des hommes politiques ou des responsables qu’ils ne soient pas pénalement répréhensibles. On attend d’eux qu’ils soient exemplaires».