Ce samedi 16 juillet, c’est sur l’entrée de l’autoroute A6 depuis le périphérique, que les militants écologistes de Dernière Rénovation sont passés à l’action. Ils ont réclamé «une action immédiate du gouvernement face à l’urgence climatique», en bloquant la route.
Le périphérique semble être devenu l’un des lieux habituels des actions des militants écologistes de Dernière Rénovation. Et pour cause, après le 11 et le 26 juin, c’est cette fois-ci du côté de l’entrée de l’autoroute A6 au niveau du périphérique parisien, que la circulation a été bloquée, durant quelques minutes ce samedi matin.
La préfecture de police a précisé : «Ce matin vers 8h30, sur le périphérique au niveau de la porte d’Orléans, au croisement avec l’A6, des individus du collectif Dernière Rénovation ont brièvement occupé le périphérique, avant d’être délogés par la police».
Au total, quatorze personnes ont été interpellées puis placées en garde à vue, a communiqué le parquet de Paris.
DIRECT - 14 citoyennes et citoyens soutenant Dernière Rénovation sont retournés sur les routes ce 16 juillet 2022 pour demander l’action immédiate du gouvernement face à l’urgence climatique. [1] pic.twitter.com/El8mzcZMXl
— Dernière Rénovation (@derniere_renov) July 16, 2022
Dernière Rénovation a choisi de mener cette action coup de poing ce samedi 16 juillet, alors que Bison Futé avait annoncé que cette journée était classée rouge en raison des départs de vacances.
Revendication des actions
Dans un communiqué relayé sur son site internet, le mouvement écologique a revendiqué son action, et invite les citoyens à signer leur appel.
Dernière Rénovation a pour but de «faire drastiquement baisser les émissions de la France en commençant par la rénovation énergétique». Un objectif qui fait directement écho à la canicule qui est actuellement ressentie en France et dans le reste de l’Europe.
D’ailleurs, Sasha, le porte-parole de la campagne a déclaré dans un communiqué : «Dans un contexte de vague de chaleur exceptionnelle qui témoigne des effets déjà existants du changement climatique, nous continuerons à perturber le fonctionnement normal du pays, de ses infrastructures et de ses compétitions sportives», comme ça a été le cas lors du Tour de France.
Pas prêts de baisser les bras, les militants du mouvement ont également averti sur le site «qu’ils retourneront en action, sur les routes, tous les jours, jusqu’à ce que leur demande soit acceptée».