Selon Santé Publique France, le nombre de cas de variole du singe a augmenté dans l’Hexagone, atteignant désormais 721 cas recensés au 7 juillet.
Dans le nouveau point de situation dévoilé par l’agence Santé Publique France, «au 7 juillet 2022 à 12h, 721 cas ont été confirmés» en France. Plus en détails, le communiqué indique que la majeure partie des cas recensés se situe en Île-de-France, dont 473 cas ont été détectés.
Suit la région Auvergne-Rhône-Alpes, où le nombre est nettement moins élevé avec 70 cas, tandis que 52 sont dénombrés en Occitanie, 33 en Nouvelle Aquitaine, 29 dans les Hauts-de-France, 28 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 11 en Normandie, 10 dans le Grand Est, 6 en Bretagne, 4 en Pays-de-la-Loire, 3 en Bourgogne-Franche-Comté et enfin, 2 en Centre-Val de Loire.
[#VarioleDuSinge ] Point de situation au 07 juillet 2022 à 12h
721 cas confirmés de variole du singe ont été rapportés en France #Monkeypox
Pour en savoir plus https://t.co/quJieCTcp5— SantépubliqueFrance (@SantePubliqueFr) July 8, 2022
La variole du singe nommée également Monkeypox, est une maladie infectieuse qui peut se transmettre par contact direct «avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes».
Il faut également savoir que l’infection par le virus de la variole du singe «n’est pas connue comme une Infection Sexuellement Transmissible, mais le contact direct avec une peau lésée durant un rapport sexuel facilite la transmission».
Alors que l’infection peut se manifester par une éruption cutanée, provoquant desséchement, croûte et démangeaison, «les vésicules se concentrent plutôt sur le visage, dans la zone ano-génitale, les paumes des mains ou encore les plantes des pieds». Les muqueuses sont également concernées. De la fièvre est parfois observée.
Bien qu’aucun cas de décès n’a été reporté, la variole du singe «est plus grave chez les enfants et chez les personnes immunodéprimés», a conclu Santé Publique France.