Pas moins de 9 centres de vaccination vont ouvrir en Ile-de-France d'ici au 11 juillet, a annoncé ce mardi 5 juillet l'Agence régionale de santé (ARS). Ils s'adresseront aux personnes «cas contacts» ainsi qu'aux personnels de santé «exposés» au risque infectieux.
«Neuf centres de vaccination seront proposés d'ici au 11 juillet», a ainsi fait savoir l'ARS Ile-de-France ce mardi 5 juillet, annonçant l'«ouverture progressive des lieux de vaccination post-exposition» dans 9 établissements hospitaliers de l'AP-HP. Parmi eux, l'hôpital Bichat (10e) et l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (13e) sont déjà habilités à faire ces injections.
#VarioleDuSinge | Ouverture progressive des lieux de vaccination post-exposition en Ile-de-France 9 centres de vaccination seront proposés d'ici le 11 juillet
d'infos : https://t.co/BAU0YhCsJk pic.twitter.com/iJk9lADXyy— ARS Île-de-France (@ARS_IDF) July 5, 2022
Si, à ce stade, aucune information concernant un vaccin accessible grand public n'a été communiquée, il est important de noter qu'il s'agira d'une vaccination dite «post-exposition».
C'est-à-dire uniquement uniquement destinée «aux personnes identifiées comme contacts à risque ainsi qu’aux professionnels de santé exposés au risque sans mesure de protection individuelle».
«dans les 4 jours après la date du dernier contact»
A noter également que le vaccin «doit être administré idéalement dans les quatre jours après la date du dernier contact à risque et au maximum quatorze jours plus tard selon le schéma recommandé par la Haute autorité de santé (HAS)». Ces centres seront donc «communiqués aux personnes cas contact à risques, potentiellement éligibles à la vaccination, par l’ARS Ile-de-France lors de l’échange avec la cellule Contact tracing».
Pour rappel, la transmission entre humain – via un contact avec une personne infectée – peut se produire lors d'un contact prolongé au travers de sécrétions respiratoires (postillons et micro gouttelettes...), lors d'un contact étroit et direct avec cette personne via les lésions cutanées (plaies, croûtes), les fluides corporels (sang, salive, sperme), ou les muqueuses (bouche, anus, orifices naturels produisant du mucus) ou lors d'un contact avec des objets ou du linge contaminés par la personne.
En outre, il existe aussi un risque possible de transmission de l'homme à l'animal, souligne l'ARS, qui ajoute que «la période de contagiosité commence dès l'apparition des premiers symptômes» et que «tant qu’il n’y a pas de symptôme, il n’y a pas de risque de transmission». A savoir enfin que «les symptômes peuvent apparaître après une période d’incubation pouvant aller de cinq à vingt-et-un jours (sept à quatorze jours observés en moyenne)».