Largement critiqué par la droite et le RN depuis sa nomination, le ministre de l’Education Pap Ndiaye, a répondu ce jeudi 7 juillet en attaquant le parti de Marine Le Pen.
Encore mercredi, après le discours de politique générale de la Première ministre Elisabeth Borne, il a été dénoncé par Marine Le Pen. Face à l’ensemble de l’Assemblée nationale, la présidente du groupe Rassemblement national avait ainsi pointé «l’invraisemblable nomination du wokiste Pap Ndiaye». Le ministre de l’Éducation nationale, largement critiqué par la droite et le RN depuis sa nomination, a contre-attaqué ce jeudi.
«Que je sois attaqué par l’extrême droite ne me fait ni chaud, ni froid. Au fond, c’est un badge d’honneur», a-t-il estimé. L’ancien directeur du musée de l’Histoire de l’immigration a ajouté sur France Inter être «entré dans la vie citoyenne par le combat contre les idées du Front national». L’historien, qui s’est spécialisé dans la question noire et les discriminations, a rappelé avoir ancré son travail dans la «lutte contre toutes les formes de racisme, d’antisémitisme».
Accusé d’indigénisme, de racialisme et d’être un militant immigrationiste par le RN, d’islamogauchisme par Eric Zemmour, d’être anti-flics et d’être prêt à déconstruire l’Education nationale, Pap Ndiaye a affirmé ce jeudi que «lutter contre le racisme et les discriminations, c’est renforcer la République».
Il a aussi pointé le fait que la France est «minée par les inégalités» et que les devises de la République (Liberté, Egalité, Fraternité) «ne se concrétisent pas pour une partie de la population».