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Remaniement : Jean-Noël Barrot, Caroline Cayeux, Roland Lescure… Ces personnalités qui pourraient entrer au gouvernement

Les nouveaux visages du gouvernement pourraient venir de la majorité, mais également de la droite classique. [JOËL SAGET / Ludovic MARIN / AFP]

Le remaniement du gouvernement est attendu très prochainement. Au moins quatre postes sont à pourvoir, laissant augurer plusieurs nouveaux visages.

Aurore Bergé, la patronne des députés LREM à l'Assemblée, l'a assuré hier, le remaniement n'est plus qu'une question d'heure. Mais si l'on en sait désormais un peu plus sur le moment où ce nouveau gouvernement sera annoncé, quid des personnalités qui y feront leur entrée ?

Au minimum, quatre postes sont à pourvoir après les défaites aux législatives d'Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique, Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé et Justine Bénin, secrétaire d'Etat à la mer, ainsi que la démission de Yaël Braun-Pivet, qui était chargée des Outre-Mer mais a préféré la présidence de l’Assemblée nationale.

Mais les portefeuilles de Damien Abad, ministre des Solidarités et de l'Autonomie, visé par une enquête pour tentative de viol et accusés de violences sexuelles par trois femmes, et de Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat en charge du Développement et de la Francophonie, visée par deux plaintes pour viol dans le cadre de son métier de gynécologue, pourraient également être confiés à d'autres. Sans compter que plusieurs postes, notamment de secrétaires d'Etat, devraient être créés.

Un casse-tête pour Emmanuel Macron et Elisabeth Borne, qui doivent, à travers ce nouveau gouvernement, envoyer des messages de bonne volonté au Parlement, où ils n'ont plus la majorité absolue. Le tout en continuant de maintenir la parité, alors que les quatre départs assurés sont des femmes.

Vers une ouverture à droite ?

Le duo exécutif pourrait d'abord penser à «récompenser» certaines personnalités de Renaissance (ex-LREM) qui n'avaient pas intégré le premier gouvernement d'Elisabeth Borne et qui sont sortis victorieux des législatives. C'est par exemple le cas de Roland Lescure, réélu député des Français de l'étranger, qui s'est incliné face à Yaël Braun-Pivet pour le Perchoir et dont le nom avait été évoqué pour le ministère que cette dernière a quitté, celui des Outre-Mer.

Emmanuel Macron pourrait également décider de faire «monter» certains conseillers, jusqu'ici dans l'ombre. Les noms d'Anne-Marie Armanteras, qui vient d'être remplacée au poste de conseillère santé du président, ou de Paul Delduc, qui conseillait il y peu encore l'Elysée sur les questions d'énergie et d'environnement, sont ainsi évoqués.

Le président a également la possibilité de s'appuyer sur ses alliés de la majorité présidentielle, venus du MoDem ou d'Horizons. Les arrivées de Jean-Noël Barrot, membre de la formation présidée par François Bayrou, ou de Frédéric Valletoux, issu du parti d'Edouard Philippe, sont ainsi avancées par certains.

Mais pour donner plus de gages à (une partie de) l'opposition, le gouvernement pourrait accueillir des personnalités venues de la droite, et plus particulièrement des Républicains. Que ce soient des anciens membres, comme la maire de Beauvais Caroline Cayeux, ou des actuels, comme le président de la région Grand-Est Jean Rottner, qui s'est dit prêt il y a quelques jours à «des compromis» avec la majorité.

Quoi qu'il arrive, les nouveaux ministres, comme les anciens, auront pour mission de mettre en place le plus rapidement possible la politique d'Emmanuel Macron, qui semble avancer au ralenti depuis sa victoire à la présidentielle le 24 avril dernier.

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