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Assemblée : LFI dénonce un accord LREM/LR/RN qui marginaliserait, selon elle, la Nupes

Les députés votent ce mercredi pour les membres du bureau de l'Assemblée nationale. [Christophe ARCHAMBAULT / AFP]

Les députés de l’Assemblée nationale sont réunis ce mercredi au Palais Bourbon afin d’élire les membres de leur bureau. L'accord trouvé dans la matinée entre les groupes politiques a volé en éclats et des élus de la Nupes dénoncent un accord «LREM/LR/RN».

Des députés de la Nupes, plus particulièrement de LFI, ont dénoncé un accord «en catimini» entre «LREM/LR/RN» afin d'écarter leur alliance «de certaines fonctions de l’Assemblée», ce mercredi lors de l’élection des membres du bureau au palais Bourbon.

«Honte à eux», a posté mercredi sur Twitter Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale. Selon elle, «un accord LREM/LR/RN a été fait en catimini pour écarter la Nupes de certaines fonctions de l’Assemblée au profit notamment du Rassemblement national». «La Macronie bafoue le vote des électeurs», a-t-elle ajouté.

Cet accord aurait garanti «2 vice-présidences à l’extrême-droite», a abondé dans un autre tweet Manuel Bompard, député des Bouches-du-Rhône de la Nupes. «C’est ça la nouvelle manière de gouverner et le respect des oppositions ?», s’est-il interrogé.

Cette journée de distribution de quelques postes-clés de l’Assemblée nationale, après la présidence à Yaël Braun-Pivet, est longue et disputée : l'accord trouvé dans la matinée entre les groupes politiques ayant volé en éclats et des candidats écologistes surprise se sont présentés.

Deux heures de séance

Au bout de deux heures de séance, six vice-présidents ont été élus : Valérie Rabault (PS), Caroline Fiat (LFI), Elodie Jacquier-Laforge (MoDem), Naïma Moutchou (Horizons), Sébastien Chenu (RN) et Hélène Laporte (RN). 

Un résultat froidement accueilli par la présidente du groupe LFI au Palais Bourbon : «Voilà où mène leur "tout sauf la Nupes", a-t-elle posté. Scandaleux et indigne».

Les candidatures des écologistes Sandrine Rousseau et Benjamin Lucas à la vice-présidence de l'Assemblée se sont ajoutées in extremis aux prétendants, «pour faire barrage à l'extrême droite», ont-ils justifié.

Les deux candidats écologistes n'ont finalement récolté qu'une trentaine de suffrages.

Les six vice-présidents de l'Assemblée assurent à tour de rôle, avec le président de l'Assemblée, la présidence des séances. Les trois questeurs, traditionnellement deux de la majorité et un de l'opposition tiennent les cordons de la bourse de l'institution. Douze secrétaires complètent le bureau.

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