Selon un sondage réalisé par OpinionWay pour CNEWS, 46% des électeurs des Républicains au second tour des législatives seraient favorables à un rapprochement avec la majorité présidentielle.
A l’issue du second tour des élections législatives, le parti Les Républicains a terminé en quatrième position, obtenant entre 73 et 77 sièges à l’Assemblée nationale. Un score inférieur à 2017, puisque la droite républicaine avait remporté près de 100 sièges.
Désormais, la stratégie du groupe pour les cinq prochaines années reste à définir, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle divise.
En effet, selon un sondage OpinionWay pour CNEWS, 46% des électeurs des Républicains – UDI – Les Centristes seraient favorables à ce que leur groupe soutienne le gouvernement en se rangeant, d’une façon ou d’une autre, du côté de la majorité présidentielle.
A l’opposé 53% des votants pour la droite seraient opposés à cette idée, tandis qu’1% ne sait pas.
La majorité favorable à un rapprochement
Si l’idée d’un rapprochement semble scinder les électeurs de droite, elle semble plus unanime du côté de la majorité présidentielle.
D’après le sondage OpinionWay, 84% des électeurs du mouvement Ensemble verraient d’un bon œil une alliance avec Les Républicains.
Cet avis favorable s’explique par la victoire mitigée de la majorité présidentielle qui, au soir du 19 juin, n’a pas obtenu de majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Une union potentielle permettrait au camp d’Emmanuel Macron de peser plus sereinement lors des votes à l’Assemblée.
Les cadres LR divisés
Cette question de rapprochement a interloqué les cadres du parti. Pour sa part, Christian Jacob, président des Républicains, a assuré dimanche que son parti restera «dans l'opposition» à Emmanuel Macron.
Une prise de position qui n’est pas partagée par l’ancien ministre Jean-François Copé, qui a rapidement proposé «un pacte de gouvernement» avec le président de la République.
La question devrait animer les débats les prochaines semaines, tandis que les regards seront tournés vers LR, qui a fourni les deux derniers premiers ministres du premier quinquennat Macron (Edouard Philippe et Jean Castex, NDLR).