Dans la nuit de samedi à dimanche à Saint-Omer (Pas-de-Calais), un homme d'une trentaine d'années a agressé deux policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) avant d'être interpellé.
Un incroyable déchaînement de violence. Vers 4h du matin à Saint-Omer (Pas-de-Calais), dans la nuit du 21 au 22 mai, un homme a agressé deux policiers de la BAC à la suite d'un contrôle routier qui a dégénéré. L'individu, visiblement très alcoolisé, a été arrêté par les forces de l'ordre alors qu'il circulait à grande vitesse dans les rues. Stoppé, il a tout d'abord eu une réaction assez surprenante puisqu'il s'est directement assis à l'arrière du véhicule de police.
Un déchaînement de coups
Les policiers l'ont alors fait ressortir pour poursuivre le contrôle.Il a coopéré dans un premier temps, donné ses papiers et même parlé avec les policiers. Puis, subitement, il a agressé physiquement les agents. Un premier policier s'est effondré sous la violence des coups, le second essayant de maîtriser l'individu. Le premier policier a finalement pu récupèrer un taser et l'a utilisé. L'homme de 34 ans, au sol, a continué de résister et refusé de se faire menotter, insultant au passage les policiers.
Les images de vidéo-surveillance de la ville ont confirmé en tout point les faits. Selon une source du parquet à CNEWS, l'homme se serait vanté d'avoir «séché les flics de la BAC».
Jugé ce mercredi, l'auteur des faits, sans emploi et venant de terminer une formation de cariste, a été condamné à 18 mois de prison ferme avec annulation du permis de conduire et maintien en détention. Le procureur avait requis 3 ans de prison ferme et une interdiction de paraître dans le Pas-de-Calais pendant 5 ans.
Ses antécédents étaient déjà conséquents avant cette nouvelle affaire : 19 mentions au casier judiciaire dont 17 condamnations, à savoir 12 pour infraction à la circulation (conduite sans permis, alcoolisé ou refus d'obtempérer), plusieurs condamnations pour des violences mais jamais contre des forces de l'ordr et une condamnation pour trafic de stupéfiants qui lui a déjà valu une peine de 6 ans de prison.
A la barre, l'homme n'a pas su expliquer son geste à l'encontre des policiers. Ces derniers sont, quant à eux, choqués mais physiquement indemnes.