A l’issue du Conseil des ministres ce mercredi 11 mai, Olivier Véran a annoncé la fin de l'obligation du port du masque dans les transports en commun à partir du lundi 16 mai.
Après la suppression de l’obligation du port du masque à l’intérieur, à l’exception des transports en commun et des établissements de santé, depuis le 28 février dernier, puis la levée du passe vaccinal et sanitaire le 14 mars, sauf dans les Ehpad et les hôpitaux, le gouvernement a décidé de mettre fin à l’une des dernières mesures mises en place pour éradiquer le Covid-19, confirmant l’amélioration de la situation en France.
«La situation épidémique s'améliore, la pandémie n'est pas terminée mais le nombre de nouveaux diagnostics au quotidien diminue et nous considérons qu'il n'est plus adapté de maintenir cette obligation du port du masque dans les transports en commun, à partir de lundi 16 mai», a déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran, à la sortie du conseil des ministres.
Attention cependant, la protection est toujours obligatoire «si la situation sanitaire l’exige» dans les Ehpads, les établissements de santé (hôpitaux, cliniques, centres de santé…), mais aussi dans les cabinets des professionnels médicaux, dans les pharmacies, les laboratoires d’analyses ou pour les personnes se rendant chez des personnes âgées ou handicapées.
Un rappel vaccinal à l’automne prochain
Durant sa prise de parole, le ministre de la Santé a également évoqué la possibilité de voir émerger de «nouveaux variants issus d’Omicron» contre lesquels «nous pouvons lutter avec l’immunité que nous avons acquise».
Néanmoins, un rappel vaccinal serait peut-être nécessaire «à l’automne» si la France devait faire face à une nouvelle vague.
«Nous nous poserons, peut-être, la question d’un rappel vaccinal l’automne prochain si jamais une vague devait émerger. Est-ce que ce sera un rappel de toute la population ou un rappel de personnes fragiles uniquement ? Je n’ai pas la réponse à cette question parce que je ne sais pas encore à quel variant nous ferons face, à quel moment et quel sera l’état d’immunité de la population», a expliqué Olivier Véran.