La position de Nicolas Sarkozy divise toujours autant au sein même de son parti. Le secrétaire général des Républicains Aurélien Pradié a en effet appelé à «rompre avec le sarkozysme» et rebâtir une «droite populaire».
Dans un entretien pour nos confrères du Point, Aurélien Pradié a pris pour exemple la rupture de Nicolas Sarkozy «avec le chiraquisme» pour justifier sa prise de position de désormais «rompre «avec le sarkozysme».
«Depuis 2012, la droite française a été plombée par le poids de tous ceux qui avaient échoué à différentes échéances électorales. C'est le moment de couper les cordes», a-t-il ajouté.
De ce constat, Aurélien Pradié a estimé qu'un «droit d'inventaire à droite» était «nécessaire».
Le temps de «redevenir une droite populaire»
Après l'échec de Valérie Pécresse à l'élection présidentielle, le parti Les Républicains traverse une crise existentielle, qui pousse certains cadres à repenser à la stratégie à adopter.
Pour Aurélien Pradié, «le moment est venu de redevenir une droite populaire». Selon lui, «l'histoire de la droite française, depuis le général de Gaulle, a toujours été de s'intéresser à la question sociale avant la préoccupation identitaire».
Dans cette démarche de reconstruction, Aurélien Pradié a jugé que le parti pourrait s'appuyer «sur la jeune garde» des Républicains.
En ce qui concerne la sélection du «chef» en charge de porter ce futur projet, le secrétaire général a tenu à tirer une leçon du passé, à savoir «en finir avec le système des primaires», par lequel le parti avait désigné sa candidate à la présidentielle en décembre dernier.