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Proportionnelle, référendum, septennat... Marine Le Pen précise son programme avant le second tour

Au deuxième jour de la campagne du second tour, Marine Le Pen était à Vernon (Eure) pour dévoiler ou préciser une partie de son programme.

Faciliter le referendum

La candidate du Rassemblement national a annoncé ce mardi lors de sa conférence de presse qu'elle jugeait que «seul le peuple devrait avoir la possibilité de réviser la Constitution» et non le Parlement.

«Je compte donc consulter le seul expert qu’Emmanuel Macron n’a jamais consulté : le peuple !», a-t-elle déclaré.

En effet, il est «plus sain» que «ce soit le peuple qui la vote», plutôt «que les deux chambres», a ajouté Marine Le Pen.

Avec cette révision de la Constitution, qui lui permettrait notamment de faire entrer le principe de «priorité nationale», la candidate du RN entend proposer «une révolution référendaire». «Même ceux qui n’apprécient pas toutes mes propositions ont intérêt à voter pour moi, puisqu’ils auront l’occasion, grâce à la réforme que je propose ici, de se prononcer sur elles, au cas par cas, grâce au RIP (référendum d'initiative populaire, ndlr). Peut-on proposer mesure plus démocratique ?» a-t-elle interrogé.

L’introduction de la proportionnelle  

En cas d’élection le 24 avril prochain, Marine Le Pen souhaiterait introduire une dose de proportionnelle aux législatives, pour au moins deux tiers des députés. Le tiers restant permettra de «conserver une prime majoritaire», afin d’éviter l’instabilité parlementaire.

Selon elle, cela permettrait une «juste représentation des sensibilités qui s’expriment dans le pays».

La candidate a dénoncé un manque de représentation de certains courant dans les grandes institutions, notamment le Rassemblement national.

De plus, Marine Le Pen voudrait instaurer un septennat non-renouvelable. Un changement qui nécessiterait un référendum.

Marion Maréchal absente de son gouvernement

Interrogée sur une éventuelle place de sa nièce Marion Maréchal, qui avait rejoint Eric Zemmour, dans son gouvernement, Marine Le Pen a été catégorique. «Non je ne prendrai pas Marion Maréchal dans mon gouvernement».

Dans la matinée, elle avait déjà rejeté la possibilité qu’Eric Zemmour fasse partie de son gouvernement. «Il n’en a pas le souhait et je n’en ai pas le souhait non plus», avait-elle confié au micro de France Inter.

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