Mauvaise nouvelle : les prix des carburants n'ont pas fini d'augmenter. Une hausse de 8 à 10 centimes est même attendue cette semaine, a prévenu Michel-Edouard Leclerc.
Le président du comité stratégique des centres Leclerc, a confirmé ce 7 mars sur franceinfo que le plus dur restait à venir. «Il y aura une hausse de 8 à 10 centimes, dans toutes les stations services de France», a-t-il déclaré.
Hausse des prix du carburant : "Il va y avoir une hausse de 8 à 10 centimes dans toutes les stations de France. Et la tendance est à la hausse."
Michel Edouard-Leclerc, président du comité stratégique des centres Leclerc
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«La barre mythique des 2 euros est dans toutes les têtes», a souligné Michel-Edouard Leclerc. «On y arrive déjà à Paris et dans les autres grandes villes (...) La tendance est à la hausse.»
Augmentation continue depuis un an
A l'heure actuelle, le prix du litre de gazole est d'environ 1.74 euro, selon les dernières données du ministère de la Transition écologique publiées le 25 février. Le super sans plomb 95 est à 1.81 euro/L et le super sans plomb 95 E10, à 1.80 euro/L.
En l'espace d'un an, le prix du litre de gazole a augmenté de 26%. Cette flambée a été alimentée par la reprise économique mondiale, après deux ans de crise sanitaire et de restrictions de déplacement. Mais l'invasion russe en Ukraine n'a pas arrangé la situation : la Russie est le deuxième producteur de pétrole mondial, mais ses exportations sont quasiment à l'arrêt depuis le début de la guerre. Résultat, la demande s'intensifie, et le prix du baril de pétrole augmente, frôlant les 140 dollars ce 6 mars. Cette hausse se répercute ensuite sur le carburant.
Pour limiter l'impact sur le consommateur, Leclerc a lancé en février une opération à prix coûtant, ce qui signifie que l'enseigne ne récupérait aucune marge lors de la vente de l'essence. L'opération s'est achevée ce 6 mars.